Quelle solution?
Source: google
Il y a quelques années, un courant africain réclame la restitution du patrimoine africain conservé ou exposée dans les institutions de pays Européens pendent plus d'un siècle. Cette idée n'est pas mauvaise car chaque patrimoine a ses origines. Une procédure qui a commencé par l’étape finale au lieu de commencer au départ par la localisation et identification. C’est pourquoi cette demande est qualifiée comme vague par les scientifiques si le patrimoine est mal placé selon certains chercheurs africains. Du même vue, pas mal de chercheurs constatent que cette demande est plutôt politique que professionnelle.
Cette idée est apparue avec une pression malgré le fait que, ce patrimoine y en a resté depuis de nombreuses années. Nombreux pays africains exigent que leur patrimoine soit restitué partout dans le monde. Bien qu'ils en fassent la demande depuis deux ou trois ans, cette demande a franchi une nouvelle étape. Contrairement aux demandes des dernières années, le pouvoir des chefs d'État a été impliqué. Non seulement ils ont utilisé l’expression nationaliste pour expliquer pourquoi cet héritage serait rapatrié. Il semble qu’un courant soit disant panafricanisme se propage dans la mesure ou un pays qui ne réclame pas la restitution est jugé irresponsable. Certains académiciens et professionnels africains ont été aussi mobilisés et impliqués dans ce courant très important qui mérite une réflexion professionnelle et objective.
Peut-on constater en premier lien qu'il y a des intérêts politiques derrière cette demande ?. Les dirigeants Africains profitent la situation à prendre le contrôle de leur peuples dans une idéologue panafricaniste ?. D'une part, il est important de savoir dans quelle mesure cet héritage à en voir avec le fait qu'il soit limité à ses ‹‹propriétaires›› au reste du monde. Dans cet article, il est nécessaire de connaître la valeur suprême ou humaine du patrimoine réclamé mal placé par rapport à ses origines. Au lieu de le confiner dans les signification secondaires et discriminatoires. En plus de ces points, peut-on également penser sur la question de la durée d’années que le patrimoine reste à l’étranger pour qu’il soit toujours jugé mal placé. Et s’il y a autre solution à penser en faveur du patrimoine. Peut-on introduire le système de naturalisation comme tout autre être humain ?. Comme se fait pour les déplacements l’humains ?.
Ce réflexion philosophique demande une compréhension dynamique et inventive qui engage le groupe interdisciplinaire. L'héritage à évaluer est comparable aux êtres humains normaux, respirant, émouvant, vivant et qui sont guidés par les intérêts divers. Imagine la difficulté que présente lorsqu’une personne forcée de déplacer d’un endroit x à un endroit y après plus d’un siècle d’hébergement. Socialement il aura problème de se familiariser avec le nouveau milieu. Non seulement ses voisins auront eu mal à vivre son absence mais aussi ses nouveaux voisins fourniront l’effort de vivre avec elle. L'héritage sur lequel je me concentre n'inclut pas les restes humains. Au fur et à mesure que les gens se déplacent, le patrimoine peut également être considéré de la même façon ?. Et que ce mouvement n’endommage l’authenticité du patrimoine hérité de son pays d’origine.
Origines du patrimoine au sens globale et la question d’appropriation
Selon l'Organisation mondial du patrimoine, UNESCO en sigle. Le patrimoine peut avoir été un outil utilisé par certaines personnes dans la vie de tous les jours sur les plans économique, social, culturel et religieux. Bien qu'il ait quelque chose en commun avec tous les citoyens en générale il est issu d’un certain groupes de personnes qui en sont son origine. Excepté le drapeau national, langues et autres patrimoines nationaux selon plusieurs pays du monde. Il existe également des cas dans de nombreux pays africains où les gens n'ont pas la même langue. Prenons l’exemple de la RD Congo. Le pays compte plus de quatre cents langues, ce qui signifie qu'il y a probablement autant de groupes ethniques qui peuvent avoir patrimoines différents. Sur la base de cette diversité, il est possible que le patrimoine de chaque groupes soit unique.
Au Rwanda et au Burundi, c'est le même cas. Ses peuples sont unis par une seule langue, bien qu'il ait également une petite différence selon la région. Cependant, les Twa de ces deux pays ont également une culture spéciale qui n'en partagent pas avec les restes. Ici, je donne un exemple: si tous les Twa migrent en Belgique et découvrent maintenant qu'il y a un pot comme leur propre héritage. Le Rwanda revendiquerait-il cet héritage? La réponse est oui et non. Oui parce que les Twa faisaient partie de la tribu rwandaise et que le pot avait été fabriqué par les Twa mais était utilisé dans la vie des Rwandais en général. Non, cela est également possible lorsque les Twa affirment que le pot est un leur propre héritage et ne devrait donc pas être attribué à l'ensemble du pays. Ici, ils ont raison parce que vous ne pouvez pas attribuer ce pot aux Tutsi ou Hutu même s'ils ont tout l’utilisé. Un peut-on être plus attentif et confirmé que même le pays réclamant le patrimoine conservé en Europe n'est pas le sien ?. Alors suite à l’origine primaire du patrimoine un pays ne doit pas l’approprier car le patrimoine est humain au bénéfice du monde. Il dépasse l’espace administrative et sociétal. On a dans le monde plusieurs musées communautaires ceci peut-on nous pousser à réfléchir en terme d’origine et appropriation du patrimoine au niveau national qu’international.
Il l’appartient à l’humanité sens limitation géographique et politique. Franchement, il serait difficile que le patrimoine soit déclaré d’être à un pays d'origine ou celui hébergeant. S'il était possible pour les propriétaires de ce patrimoine primaire de le revendiquer. Pour ce dernier, on évoque la capacité de la gestion comme il faut. Il existe une autre porte pour en sortir ce problème. La durée et la façon dont cet héritage a été conservé dans le pays hébergeant pour donner plus de possibilités aux pays qui ont conservé le droit de continuer à le gérer ?. S'il y a des artefacts fabriqués par les colons en Afrique et toujours conservés dans les musées africains, les qualifieront ils de non-africains ou colons? Il est important d'examiner d'abord l'histoire de ce patrimoine. La question doit être abordée dans le contexte de l'être humain plutôt que de l'héritage d'un pays particulier. Ne serions-nous pas en train de diminuer sa valeur suprême au profit de la discrimination régionale et sociétale?
Avant d'appeler cela un patrimoine national, nous devons nous demander si l’administration du pays se convenu à créer ce patrimoine. L'héritage existe avant que le pays existe. Au contraire, le pays se fonde sur le patrimoine et valeur existant déjà. Que nous dirait que l'héritage appartient à tel ou tel pays alors que l'on sait avec certitude que l’histoire de l’humanité était caractérisée aussi par les mouvements migratoires. Quel que soit volontaires ou forcés. Donc il est très difficile de s’approprier le patrimoine tout en ignorant le travail investi pour pouvoir l’intégrer pendent plus d’un siècle. Quant peut-on commencer à attribuer un patrimoine a un tel groupe humain ?. En d'autres termes, l'héritage ne doit pas avoir une telle origine que les prétendus anciens sont allés jusqu'à s'avérer provenir d'ailleurs.
Les catégories du patrimoine
Ce patrimoine qui unit ces pays peut être catégorisé comme suit. Il y a ceux qui sont connues par les pays d’origine et beaucoup d’autre ignorés. Quand on y pense, il est difficile de savoir de quelles catégories de patrimoine ces pays ont besoin car leur demande reste vraiment flou. Ce problème est encore plus difficile. Souvent ils se focalisent au patrimoine public exposé ou conservé au musées européens. Ce patrimoine en question est composé de documents, collections anthropologiques et les restes humaines. Comme je l'ai dit plus haut, ces outils historiques ont souvent quelque chose en commun avec les pays hébergeant. Spécifiquement des documents ayant l’information sur le régime avant, pendant et après la période coloniale sont clairement au profit de deux parties. Tandis que les objets d’art n’ont pas vraiment un lien entre les pays hébergeant et le pays d’origine. Ils sont souvent issues de tribus locales qu’il est difficile d’établir les liens. En Belgique, le débat précède la réouverture en décembre du Musée royal d’Afrique centrale, et porte aussi bien sur des objets, des archives que des restes humains[1], un propos rapporté par RFI en faisant référence au procédure déjà engagée il y a plusieurs mois. Il est à noter qu’ à Belge la procédure de restitution date depuis plusieurs années. Avant cette demande générale comme explique l’AfricaMuseum sur son site web la présence de collections africaines à Tervuren mène inévitablement à la question du retour d’objets aux pays d’origine. (…) L’État belge, propriétaire légal des collections de l’AfricaMuseum, a transféré des objets, notamment entre 1976 et 1982. Lors de cette période, 114 pièces ethnographiques ont quitté le Musée royal de l’Afrique centrale pour l’Institut des musées nationaux du Zaïre à Kinshasa. Environ 600 objets ont également été transférés au Musée national du Rwanda à Butare». En outre, Tervuren a remis en 2010 à ses trois anciennes colonies africaines, Congo, Rwanda et Burundi, la version digitale des films coloniaux les concernant.[2] On se demanderai la continuité de la procédure déjà en cours mais qui présente de lacunes tant initiales que relationnelles. De toute les façons il convient au premier plan d’identifier, d’établir leur provenance ainsi que les moyens dont il a été acquis.
La naturalisation ou humanisation du patrimoine?
Alors qu’il faisait son tournoi politique dans les pays de l’Afrique occidental, dont la majorité furent colonisée par la France. Le président Emmanuel Macron a lancé un message très claire sur la restitution en ce terme ce sera l’une de mes priorités. D’ici cinq ans, je veux que les conditions soient réunies pour un retour du patrimoine africain à l’Afrique[3]. Son message lancé au Burkina Faso. Ce message a été accueilli par les Africains et surtout les professionnels muséaux et chercheurs comme un pas à applaudir « c’est la première fois qu’un président français aborde le sujet frontalement et fait part de sa volonté d’aller dans le sens de la restitution », Marie-Cecile Zinsou, historienne de l’art et créatrice de la Fondation Zinsou. Mais en réalité elle se pose de manière plus intensive et précoce que la discrétion volontaire des autorités ne le laisse penser. Très tôt en effet, alors que les jeunes États africains sont encore à la liesse des indépendances, l’administration française s’efforce par différents biais de soustraire à de potentielles revendications les collections formées dans les colonies et d’en assurer à long terme la pleine propriété et la jouissance à la France[4].
Les gouvernements successifs continuent d’opposer des fins de non-recevoir aux demandes de restitution, au motif que les œuvres réclamées sont intégrées depuis longtemps au patrimoine mobilier de l’État et qu’à ce titre elles sont inaliénables[5]. Ceux qui opposent cette demande ont une part raison car partager avec les ‹‹victimes›› en majorité jeunes les informations sur l’histoire traumatisante peut créer mauvais esprit contre les coopérations bilatérales. Mais d’autre part ils évoquent la naturalisation autrement.
Le dynamisme que le monde fait face n’épargne pas le patrimoine en général et africain en particulier. Les êtres humains se déplacent, migrent, changent et même créent. Il est important de prendre le patrimoine au même niveau dynamique que son créateur, être humain. UNESCO y voit de même sens peuples d’Afrique, des Amériques, du monde arabe, d’Asie, d’Europe et d’Océanie ; hommes, femmes et enfants, nous sommes tous héritiers des trésors des civilisations et des sites naturels exceptionnels. Tous, nous sommes responsables de ces richesses du passé au regard des civilisations de l’avenir. Peuples du monde, propriétaires éphémères du patrimoine mondial de l’humanité, il nous revient de transmettre cet héritage[6]. Ce patrimoine partagé dépasse la valeur nationale. Il engage toute l’humanité dans son ensemble. Il est les produits d’activités réalisées au cours de plus d’un siècle. Tout en contextualisant le patrimoine mondial L’UNESCO appui l’humanisation en ce terme l’objectif est d’assurer la protection d’un patrimoine matériel perçu comme un bien universel, indépendamment du territoire dans lequel il s’inscrit, dépassant la notion de frontière et d’appartenance thématique «nature» et «culture[7]».
Sens ignorer le horrible canal que le patrimoine africain a passé pour s’être installé dans l’Occident. Cette nouvelle réinstallation peut être considérer comme sa résidence permanente si on le valorise en tant qu’être humain. La question cruciale est de savoir s’il peut choisir de rester dans les pays d’accueil ou veut rapatrier. Ceci peut marcher seulement quand on valorise ce patrimoine en être humain. La présence de collections Africaines en Europe est considérée en premier lien comme la migration humaine. Considérant l’itinéraire de migration, les uns y arrives par les moyens trafiquants ou même forcés. Ils ne empêchent pas au fur des années à s’installer, s’intégrer sens ignorer ses origines, en Afrique.
Code déontologique de ICOM met en garde toutes tendances pouvant influencer la gestion de collections en souligne les musées doivent promouvoir le partage des connaissances, de la documentation et des collections avec les musées et les organismes culturels situés dans les pays et les communautés d’origine. Il convient d’explorer les possibilités de développer des partenariats avec les pays ou les régions ayant perdu une part importante de leur patrimoine[8]. Il convient ici de penser s’il y a déjà coopération entre les musées hébergeant les collections comme ICOM insiste en ce terme les musées doivent promouvoir le partage des connaissances, de la documentation et des collections avec les musées et les organismes culturels situés dans les pays et les communautés d’origine. Il convient d’explorer les possibilités de développer des partenariats avec les pays ou les régions ayant perdu une part importante de leur patrimoine[9]. Cependant les musées resteront leurs portes ouvertes pour la possibilité de retourner les biens culturels, ICOM suggère les musées doivent être disposés à engager le dialogue en vue du retour de biens culturels vers un pays ou un peuple d’origine. Cette démarche, outre son caractère impartial, doit être fondée sur des principes scientifiques, professionnels et humanitaires, ainsi que sur la législation locale, nationale et internationale applicable[10].
L’humanisation ou naturalisation est un processus multidisciplinaire qu’on peut normalement utiliser pour donner valeur suprême aux collections matérielles. Ce processus peut souvent être mal acquis par les politiciens tendancieux. Pour les professionnels muséaux il peut ouvrir les discussions constructives pour résoudre le présent problème qui incite les politiciens opportunistes à se positionner devant les problèmes internes ?. Du point de vue humaine, le patrimoine constitue une valeur qui mérite une attention particulière au même titre que les personnes qui l’a créé.
Comme tout autre pays anciens colons d’Afrique, la Belgique est le premier pays au monde qu’on trouve beaucoup d’Africains d’origine Congolaise, Rwandaise et Burundaise. Ceci est due à l’histoire coloniale. Alors ce ne pas une surprise. Parmi ces Belges d’origines d’Afrique centrale, plus précisément des pays cités ci-haut sont arrivés de la même façon que leur patrimoine. Les uns sont venus par les moyens qu’on ne peut pas comparer aux voies par lesquelles leur patrimoines sont arrivés mais qu’on peut non plus éloigner. Parce que ses natures humaines, d’après tout ils ont été traités humainement, intégrés, naturalisés.
Revenons sur le dernier point, la naturalisation. Sommes tous d’accord qu’après un moment donnée d’installation les étrangers sont naturalisés pour certaines conditions bien précises. Comparons au patrimoine installé en Europe il y a plus d’un siècle dans une condition appropriée soit rapatrié ?. Pensons-nous en terme de bien être de patrimoine socialement, leur condition vie?. Ce débat mérite une réflexion professionnelle que politique. Lors d’un festival culturel inaugurant un nouveau musée national de la RDC à Kinshasa le metteur en scène Alexandre Mwambayi Kalengayi a demandé au président de la république de rapatrier les collections lui qualifiant ‹‹sacrées››. A part ce motif il explique que désormais le pays a un lieu où les conserver désormais. Président lui a répondu dans une expression purement professionnelle favorable au patrimoine en question. Il s’exprime ainsi « Un jour, il faudra bien que ce patrimoine revienne, mais il faut le faire de manière organisée. Il faut reconnaître que les Belges nous ont aidés à le conserver donc on ne peut pas tout reprendre comme ça, il faut le faire de manière concertée[11]». Le fait que ce patrimoine a été conservé professionnellement il serai aussi bien de penser sur le moyen de le naturaliser au sa faveur. Etre naturalisé ne signifie pas le s’approprier, au contraire c’est une façon de concrétiser sa valeur suprême car il gardera toujours son authenticité.
Défis pour les visiteurs
Les différentes études démontrent clairement que les visiteurs des musées bénéficient d’un profil socioéconomique relativement spécifique. Ils ont en grande majorité un niveau d’éducation supérieur et appartiennent aux classes sociales les plus favorisées. De ce point de vue, il est à noter que l’on observe une corrélation positive entre le niveau d’éducation, la classe sociale et le fait de visiter un musée: plus la personne à un niveau d’éducation élevé et appartient à une classe sociale élevée[12].
Les musées sont classés parmi les institutions de service. Leurs clients sont le publique communément appelés les visiteurs ou touristes. Ces groupes constituent plus de 95% de consommateurs. Toujours selon différentes études, les deux principales raisons invoquées pour aller visiter un musée sont « élargir ses connaissances générales » et « voir quelque chose de beau[13] ». Mon expérience en Afrique me situe dans une position pessimiste sur les visiteurs des musées en Afriques. Il est difficile de confirmer qu’une fois le patrimoine rapatrié sera visité comme il en est fait en Europe. Si juste restituer pour le conserver seulement!!. Avant de déterminer le propriétaire de ce patrimoine il très important de penser d’abord sur leur consommateurs car les collections sont au service toujours d’être humain. Ceci signifie que l’objectif principal du patrimoine est de servir le monde.
Digitalisation comme moyen de surmonter les barrières
Le confinement dû au COVID-19 vient renforcer la politique de digitalisation au monde entier. Pas mal de musées avaient déjà adopté les expositions digitales. Cette période de confinement a influencé le mode de vie pour la plus part des secteurs commerciaux. Les chiffres témoignent l’augmentation d’achat en ligne comme moyen plus au moins sûr par rapport au système utilisé en masse auparavant. Il est à questionner si tel système ne peut être utilisé au lien de la restitution physique. Très difficile de les relativiser mais ceux-ci n’empêchent pas les faire personnaliser au secteur muséal bien sûr avec une approche plus au moins adaptative. Pensons notre consommateurs comme groupes qui peuvent s’adapter au système? La visite digitale aux musées est possible?. Si les gens passent les temps important en regardant les photos comme images sur l’internet pour quoi pas les collections muséales?. Je pense que c’est possible mais avec de collections variées et bien traitées qui exigent les visiteurs de rester loyaux. Ce système peut être utile en un moment donné comme celui nous vivons au jour d’hui.
Une fois le système est adopté y-a- t-il le personnel interdisciplinaire capable de marier les activités muséales et le monde digitale?. Il est possible qu’on a de milliers de webdesigners mais je peur qu’il y a de plus en plus moins spécialisés en art et musée. Difficile à commencer mais possible à démarrer. L’avantage est de briser les barrières physiques. Connaissons que les visiteurs des musées en Afrique sont toujours les mêmes personnes socio économiquement de groupes moyen qui peuvent procurer les moyes de visite digitale. Vue que les musées ont été créés pour tout le monde mais ils sont visités par ceux qu’ils veulent d’une part et ceux qui ont le moyen d’autre part. Restons alors optimistes et continuons à proposer la meilleure façon de partager le patrimoine sens discrimination économique. Cependant il est très important de placer ce patrimoine à la majorité de visiteurs au lieu de le transférer au stocks conservatoire en Afrique. Que sera alors l’utilité de ce patrimoine riche et unitariste?. La question reste sens repose s’il est rapatrié aux pays d’origine dont les visiteurs et utilisateurs tant physique que digital sont moins important par rapport en Europe. Par conséquent sa valeur suprême est ignorée.
Prosper B. Baseka
Museologiste
[1] RFI., Belgique la restitution du patrimoine africain en débat, art 04/11/2018 http://www.rfi.fr/fr/afrique/20181102-belgique-restitution-patrimoine-africain-debat , dernier accès en ligne le 26 Mars 2020 à 11h30 [2] https://www.africamuseum.be/fr/discover/myths_taboos , dernier accès en ligne le 26 Mars 2020 à h [3] Jeune Afrique., Emmanuel Macron s’engage à restituer le patrimoine africain, art publié le 02 décembre 2017 à 09h54 https://www.jeuneafrique.com/498916/politique/emmanuel-macron-sengage-a-restituer-le-patrimoine-africain/ [4] Felwine Sarr et Bénédicte Savoy., Rapport sur la restitution du patrimoine culturel africain. Vers une nouvelle éthique relationnelle, rapport, 2018, p. 14. [5] Ibid., p.16 [6] UNESCO., Le patrimoine mondial, don de l’humanité à l’avenir, https://whc.unesco.org/fr/activites/487 , dernier accès en ligne le 26 Mars 2020 à 11h30 [7] Yâsimîn Vautor., Le Patrimoine de l’Humanité, une approche renouvelée des rapports Homme, Cultures, Nature, art, 2012 https://anabf.org/pierredangle/magazine/culture-et-developpementdurable/lepatrimoine-de-lhumaniteune-approche-renouvel-e-des-rapports-homme-cultures-nature [8] ICOM., code déontologique l’ICOM sur le musée, 2017, p.31 https://icom.museum/wp-content/uploads/2018/07/ICOM-code-Fr-web-1.pdf , dernier accès en ligne le 32 Mars, 2020 a 14h43 [9] Ibid., p.33 [10] Idem [11] https://www.dw.com/fr/%C3%A9mission-sp%C3%A9ciale-o%C3%B9-en-est-la-restitution-du-patrimoine-africain/av-51754177 [12] Masquelier, J-P., Observatoire des Politiques culturelles : Les musées et leurs visiteurs en Communauté française, ministère de la communauté française, 2009, p.10. http://www.opc.cfwb.be/index.php?eID=tx_nawsecuredl&u=0&g=0&hash=e5af7b9939daba8c32828ada9e8d98c98850e85a&file=fileadmin/sites/opc/upload/opc_super_editor/opc_editor/documents/pdf/publications_OPC/musees.pdf , dernier acces en ligne le 01 Avril 2020 à 15h10 [13] Ibid., p.13.
Opmerkingen